Village du roannais - Loire (42)
Site officiel de la commune

Tourisme à Écoche

Présentation du village

Écoche est une commune française de moyenne montagne, dans le département de la Loire (42) en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village, limitrophe à la fois de la Saône-et-Loire (71) au nord et du Rhône (69) au sud, se situe dans le roannais, aux portes du brionnais et du beaujolais.

L’altitude varie de 370 m, en fond de la vallée vers Cadollon, à 790 m, dans la zone forestière de Fontcharbonnier.
Ecoche est au cœur d’une campagne verdoyante (champs, prairies, forêts,…) traversée par plusieurs petites rivières dont le  Pontbrenon qui est le ruisseau principal.

Quant à sa situation géographique, Ecoche est entourée de villes bénéficiant de services médicaux, zones commerciales, gares SNCF,… :

  • 10 minutes de Chauffailles (71)
  • 10 minutes de Cours (69)
  • 15 minutes de Charlieu (42)
  • 30 minutes de Roanne (42)
  • 45 minutes des autoroutes A6, A72, A89.
  • 1h15 de Saint-Etienne (42) et Lyon (69)

Plan du village

Cliquer pour ouvrir le plan en grand.

Lieux remarquables

L’aire de pique-nique est située en lisière de forêt, en haut de la Route du Quartier Noir.
Le site a été réaménagé en mars 2021 avec la plantation de feuillus, arbres à fleurs, à feuilles pourpres,… réalisée par nos petits Ecochois, leurs parents, élus et conseillers. Ces arbres viennent côtoyer les conifères déjà présents pour agrémenter cet endroit prisé des promeneurs.

Le plan d’eau de la Quichère permet de pêcher certains jours de l’année (cartes journalières à payer sur place aux « Amis de l’Etang d’Ecoche »).

Le site comprend aussi une aire de pique-nique avec barbecues fixes, de nombreux bancs et tables, toilettes,…

A quelques pas de l’étang, une aire de loisirs permet de varier les activités : terrain multisports, terrain de pétanque, table de ping-pong, jeux pour enfants, …

Au cœur du village, en-dessous du restaurant, il est possible de s’adonner aux plaisirs de la pétanque avec un terrain situé dans un cadre calme et agréable. Une table de pique-nique ombragée vient compléter le site qui surplombe les jardins communaux.

L’église actuelle porte au-dessus du portail principal l’inscription sculptée dans la pierre extérieure « 1840 ». Cette date marque le début de sa construction qui s’est étalée sur plus de vingt ans : ce n’est qu’après 1854 que la flèche a été posée sur la tour du clocher. Cette construction était rendue nécessaire par le mauvais état et les dimensions insuffisantes de l’ancienne église. La nouvelle fut construite en style néogothique très apprécié à l’époque. Son édification fut lancée par le curé Jean Chemin et menée à bien par son successeur, né à Écoche le curé Mathieu Puillet. Le coût très important (plus de 85 000 francs de l’époque !) dut être financé par des emprunts, la participation de la municipalité, de généreux donateurs mais aussi le travail des paroissiens qui aidèrent de façon importante les entreprises chargées de la construction. Cette église aux dimensions imposantes en raison d’une population de plus de 1700 habitants à l’époque, recèle à l’intérieur de très belles boiseries : confessionnaux, table de communion, entourage du chœur et surtout une chaire dont l’abat-voie s’élève à plus de cinq mètres ; ces boiseries sont l’œuvre d’abord de l’ébéniste écochois Benoît Troncy puis après sa mort de son ami Charles Poizat. Mais la décoration intérieure est également riche de sculptures en pierre : autels des chapelles latérales, maître-autel et fonts baptismaux (réalisés par un membre de la famille Picaud sculpteurs roannais célèbres) ; il faut ajouter encore les vitraux réalisés par la maison Pagnon-Déchelette en 1847 ; ou à l’entrée principale un coquillage pour servir de bénitier et qui fut offert par Benoit Puillet, frère du curé et à l’époque négociant à Java ; enfin l’autel face au peuple a été ajouté en 1968 et fut réalisé par Bernard Dinet autre ébéniste écochois. Le visiteur peut admirer plusieurs statues et des scènes en bas-relief comme une pieta devant l’autel St Bonnet. Sans oublier le monument aux morts de la guerre à gauche en entrant. Non visibles mais encore audibles, les cloches au nombre de trois : la plus lourde baptisée Caroline provient de l’ancienne église et date de 1819 ; la moyenne « Marie » a été fondue en 1901 (don du curé Seytre) ; la plus petite « Éloi » a été refondue en 1890 après une première fonte en 1699. Elles sonnent respectivement en fa, la bémol, la.

Écoche compte trois monuments en hommage aux morts des guerres (14-18 et 39-45). Le principal (voir photo) situé sur la place Abbé Larue a été inauguré en 1921 et financé en partie par une souscription auprès des habitants ; le poilu qui le surmonte a été installé en 1928, don de la famille Debiesse-Comby qui avait perdu un fils à la guerre. Le deuxième est une stèle qui se trouve à l’intérieur de l’église, surmontant une pieta en bas-relief. Le troisième est au centre du cimetière, simple stèle commémorative.

Comme dans toute commune de la région, une statue de la vierge a été édifiée. Cette statue représente Notre-Dame de Lourdes et date de 1893. Le site permet une halte ombragée avec la présence de bancs et un beau panorama sur le bourg et le brionnais.

2 accès possibles : soit un chemin plat de 100m environ à partir du carrefour entre la Route du Cergne et la Route de la Bûche ; soit un sentier parfois pentu de 500m environ à partir de la Route de Gourlaine en bas du bourg.

Au travers de la campagne, souvent au carrefour de chemins, une vingtaine de croix ont été érigées principalement au 19e siècle. La plus ancienne est celle au centre du cimetière qui date de 1801 ; la plus récente est celle du Crôt du Bois (après 1945).
Quelques-unes sont particulièrement remarquables :
– la Croix de la Mission : élevée à l’occasion d’une mission sans doute vers 1890, elle domine le bourg. Malgré la végétation envahissante, elle permet à celui qui y accède de jouir d’une belle vue.
accès : sentier pentu de 300m environ à partir de la Montée de l’Ecole en haut du bourg.

– la Croix du Crêt-Loup : située à 700 m d’altitude, cette croix en bois date de 1826 et fut restaurée vers 1990. Elle est dite croix de Saint Christophe car destinée à protéger les voyageurs qui passaient dans ces bois, descendant de Fontimpe, alors hameau d’Écoche. Richement sculptée.

accès : au carrefour entre le Chemin du Crêt-Loup Haut et le Chemin de Rottecorde

Au Crêt-Loup, la tradition raconte qu’une pierre plate, située dans un muret, servait à déposer les cercueils lorsqu’on descendait les morts depuis le hameau de Fontimpe, portés par quatre hommes qui devaient souffler un peu avant de parcourir le reste du chemin jusqu’à l’église d’Écoche.
accès : au début du Chemin de Rottecorde

Ce site est un rocher, situé dans les bois de la Forest, avec une cavité au sommet remplie d’eau.

La légende de la « Roche aux Fées » est une légende orale qui se transmettait de génération en génération. Il n’existe aucun écrit pour dater cette légende. Celle-ci raconte que les fées aimaient se retrouver sur ce rocher, autour de ce « creux des fées », pour y laver leur linge et se baigner car l’eau y était d’une rare pureté. Elles profitaient également de cet endroit calme pour s’entrainer entre elles à exaucer des vœux avec leur baguette magique. La légende dit également que le creux était toujours plein car l’eau venait des entrailles de la terre et non du ciel !

2 accès possibles : soit un chemin plat de 400m environ à partir du Chemin des Grandes Terres ; soit un sentier parfois pentu de 800m environ à partir de la Montée de l’Ecole en haut du bourg.

Randonnées

Le village, propice à la randonnée, possède 2 sentiers balisés (avec label FFRandonnée) que l’on retrouve dans le topo-guide® « Le Pays de Charlieu-Belmont … à pied® » : 1 circuit « De la madone au plan d’eau » de 5,5 km et 1 circuit « De crêtes en crêtes » de 16,5 km.

Ce topo-guide est en vente dans certaines librairies et à l’office de tourisme du Pays de Charlieu-Belmont, 9 Place Saint-Philibert, 42 190 CHARLIEU. Renseignements au 04 77 60 12 42 ou par email : contact@charlieubelmont-tourisme.com.

Hébergements

La Batteuse

Les rondins d'Écoche